Le premier projet hydroélectrique privé de la RDC démarre sa première phase de construction – une étape importante pour le plus récent projet hydroélectrique de la RDC. La cérémonie d’ouverture a eu lieu à Kalera Gare, dans le nord de la province du Haut-Katanga, le samedi 23 novembre 2019.
Répondre aux besoins énergétiques locaux contribuera à réduire la pauvreté et stimulera la croissance économique dans tout le pays. La RDC possède un potentiel hydroélectrique considérable dont seulement 2% sont utilisés. L’hydroélectricité représente la source d’énergie la plus propre et la plus rentable du pays. Le déficit en électricité reste pourtant un obstacle important à l’investissement et à la création d’emplois. À l’heure actuelle, seulement 1% de la population rurale de la RDC peut accéder à l’électricité.
La centrale hydroélectrique de Sombwe est située au sud-est de la République démocratique du Congo, à 300 km au nord de Lubumbashi et à 200 km à l’est de la ville minière de Kolwezi, et en aval de deux développements hydroélectriques existants à Koni et Mwadingusha. En raison de cet emplacement éloigné, il convient de souligner qu’il n’y aura pas de réinstallation des communautés locales.
Le plan de Kipay pour Sombwe est d’obtenir une puissance maximale de 166 mégawatts et de générer 890 gigawatts d’énergie par an. La centrale comprendra un barrage de 90 mètres de haut et elle sera construite en partenariat avec la société hydroélectrique publique chinoise PowerChina. La période de construction est de quatre ans.
L’électricité produite par le barrage de Sombwe parcourra 200 kilomètres au sud jusqu’à la sous-station de Fungurume. Kipay, en tant que catalyseur du développement social, fournira de l’électricité aux communautés locales à proximité du site. De plus, l’électricité sera vendue à certaines sociétés minières à proximité de Kolwezi. Les études de faisabilité technique ont été réalisées par les sociétés de conseil sud-africaine et française Knight Piésold et Ingerop.
Le projet Sombwe respecte la législation nationale et internationale, les politiques spécifiques à l’entreprise et les conventions internationales. L’étude d’impact environnemental et social (EIES) a été autorisée par le ministère congolais de l’Environnement en 2016.
Le développement social est au cœur de la mission de Kipay dans le Haut-Katanga qui a pris la décision responsable de s’engager le plus tôt et de la manière la plus transparente possible avec les communautés qui seront les plus affectées par le projet hydroélectrique de Sombwe – en particulier le village de Kalera.
Comme Sombwe est situé à proximité du Parc national de l’Upemba, Kipay Energy a pris la responsabilité de travailler en étroite collaboration avec l’Institut Congolais pour la Conservation de la Nature (ICCN) pour développer son plan de gestion de la biodiversité.
La première phase du projet hydroélectrique consiste à construire une route d’accès de 56 km entre le village de Kalera et Sombwe. Pour rejoindre Kalera, Kipay s’est engagé à rénover les 7 kilomètres de route provinciale existante de Kalera Gare à Kalera.
Lors de la cérémonie d’ouverture de la construction de la route, le gouverneur du Haut-Katanga, M. Jacques Kyabuka Katwe, a déclaré dans son discours: “Sombwe HPP n’est pas seulement un projet privé, c’est un projet communautaire qui apportera le développement de la région et de nouvelles opportunités d’emploi”.
Le vice-ministre de l’Énergie et des Ressources hydrauliques du Congo, M. Papy Pungu Lwamba, a déclaré quant à lui: «Le gouvernement promeut et soutient le partenariat public-privé pour réduire le déficit énergétique. C’est un moteur du développement socio-économique. Kipay est un excellent exemple de la manière dont le secteur privé prend ses responsabilités.”
Le directeur général de Kipay Energy, Eric Monga, a déclaré : «Kipay Investments est une société congolaise et nous allons construire ce barrage, en collaboration avec PowerChina, pour relever les défis du déficit chronique d’électricité dans notre pays. Nous voulons atteindre les objectifs de développement économique et humain ».