Depuis un an, Kipay Energy et l’Université de Lubumbashi (UNILU) travaillent en partenariat pour la protection et la sauvegarde d’espèces végétales de la région de Sombwe. Le projet de recherche de l’UNILU a pour objectif de renforcer les connaissances des espèces de la flore locale et de développer des mesures de préservation ex situ des espèces végétales les plus vulnérables.
Dans le cadre de ce partenariat, la faculté des sciences agronomiques de l’Université de Lubumbashi a récolté, sur le site de Sombwe, une dizaine d’espèces végétales. L’objectif étant de comprendre leur mode de reproduction et de réadaptation sur un autre type de sol. Par cette expérimentation, Kipay Energy a voulu se conformer aux recommandations de l’Union internationale pour la conservation de la nature (UICN) qui encourage le développement de plans d’action pour garantir la préservation d’une espèce vulnérable en dehors de son site naturel.
Garcinia Robsoniana, germination réussie selon le type de sol
Parmi les espèces végétales collectées, il y a le Garcinia Robsoniana. Sans les avoir traitées, ses graines ont été semées. Dix jours après, elles ont germé à 100% sur le sol de l’arboretum de l’UNILU. Mais le taux de germination variait en fonction du type de sol, car sur le site de Sombwe, le Garcinia Robsoniana pousse sur un terrain rocailleux. Ainsi, en faisant varier le type de sol, le taux de germination diminuait, atteignant 80 % voire 70%.
Il faut noter par ailleurs que le premier lot des graines de cette plante a été semé en novembre 2021 et le second lot en février 2022. A ce jour, l’Université mène une étude sur cette espèce afin d’établir un protocole de croissance du Garcinia Robsoniana. Et pour cela, elle collecte les données de manière hebdomadaire.
Des études sur d’autres espèces végétales du site de Sombwe
En plus des études approfondies sur le Garcinia Robsoniana, la faculté des sciences agronomiques mène ses expérimentations sur d’autres espèces collectées. C’est le cas de Trichilia et du Kigelia. Ces deux plantes sont utiles en pharmacopée. Ensuite, il y a le Sticknos. C’est une plante qui produit des fruits sauvages comestibles. L’Université s’intéresse également à certaines espèces de plantes à bois d’œuvres. Leurs fruits sont communément appelés ‘’Bonbons sauvages’’. Pour cette dernière catégorie, les graines n’ont pas germé après trois tentatives. Enfin, le Schinziophyton Rautaneni (Mongongo). Selon les habitants de la région de Sombwe, cette plante est un épice qui sert à assaisonner les feuilles de manioc (Sombe).
L’Université de Lubumbashi est la première institution à mener des études sur ce genre des plantes grâce à l’appui de Kipay Energy.