Naomi Monga Masengo est une femme leader du village Kalera. Elle s’engage activement dans les projets sociaux menés par Kipay Energy et y voit une grande chance pour le développement durable du village.
Naomi Monga Masengo est une jeune femme de 38 ans, mère de sept enfants. Arrivée de Mitwaba en 2015 suite à la désignation de son époux en tant que chef du secteur Kalera, une entité administrative située à 300 km au nord de la ville de Lubumbashi, elle s’est rapidement intégrée dans la communauté du village Kalera.
Sa carrure imposante associée à son ouverture d’esprit et sa gentillesse font de “Maman Naomi” une femme appréciée par les habitants du village. Très vite, cette femme dynamique s’est lancée dans l’agriculture du haricot et du maïs, les deux cultures principales au village Kalera. Ensuite, c’est l’élevage de petit bétail qui l’a attiré. Elle possède aujourd’hui une trentaine de chèvres et une quinzaine de moutons.
Naomi Monga est activement impliquée dans les projets de développement que réalise Kipay Energy au village Kalera tel que le projet Tôles-Malaki qui consiste à échanger des haricots contre des tôles galvanisées. Dans ce cadre, Naomi mène des actions de sensibilisation auprès des agriculteurs du village sur les bénéfices du projet. D’après elle, le projet Tôles-Malaki a amené un nouveau souffle au village. De nombreux ménages ont réussi à améliorer leur habitat. Ils ont remplacé les maisons en briques d’adobe et en pailles par des maisons en briques cuites et couvertes des tôles. Le projet, dit-elle, a un impact positif aussi bien sur la situation économique que sociale du village.
En raison de son sens élevé de responsabilité, Naomi Monga est membre du comité Bwakya qui est en charge de la gestion du puits d’eau du village, installé par Kipay Energy dans le cadre de ses actions sociales. En Kisanga, la langue locale, Bwakya signifie ‘’le jour se lève’’. Pour Naomi, ce nom est attribué à juste titre à ce comité car, avant l’installation du puits, la population de Kalera a toujours consommé l’eau non traitées des rivières. Ce projet, déclare-t-elle, permet de protéger la population des maladies hydriques telle que le choléra.
Naomi est un membre actif du comité Bwakya et les habitants du village lui accordent leur confiance. Elle étudie actuellement avec les autres membres du comité les stratégies pour pérenniser le projet du puits d’eau et propose d’impliquer davantage les ménages et particulièrement les femmes du village Kalera.